Après avoir perdu plus de 20% depuis le début de l’année, les fonds de la catégorie Finance de Morningstar ont repris du poil de la bête et affichent une progression de plus de 3% sur un mois.
Une progression qui est sans aucun doute plus qu’un simple rebond technique comme cela s’observe dans d’autres secteurs d’investissement. Alors que les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis ont brouillé les perspectives des assureurs sur le court terme, alors que les abaissements répétés des taux directeurs par les grandes banques centrales rendent moins lisibles les résultats à venir des banques dans le domaine de la distribution, les investisseurs sont de nouveau à l’achat sur ces valeurs.
En France, les valeurs financières ont le vent en poupe. Le consensus JCF fédérant les recommandations des cabinets d’analyse est positif sur nombre d’entre elles : il est à l’achat sur BNP Paribas, comme sur AXA ou AGF.
Meilleure visibilité
C’est que les perspectives de résultats à moyen terme sont bonnes. Et sur les autres places mondiales, la tendance est identique. Ainsi, l’indice MSCI Financial a-t-il gagné près de 3,60% en un mois, le secteur de l’assurance voyant même son sous-indice progresser de 4,56%.
Dans l’Hexagone cette confiance retrouvée s’est manifesté au niveau de plusieurs fonds qui présente des performances tout à fait attractives comme les fonds Parvest, l’Invesco Active Management Finance, le Cardif Actions Financières ou Sogelux Fund Equities Euro Financial pour n’en citer que quelques-uns uns dont la performance en 1 mois a progressé de 5 à 7%.
Si à des degrés divers, l’ensemble des fonds de la catégorie présente des performances positives sur la période, pour autant, ils ne sont pas tous logés à la même enseigne et leurs performances futures pourraient bien se révéler divergentes.
Regarder les actifs
La façon dont ces fonds vont se comporter dépend en effet de leurs actifs, c’est à dire des valeurs sur lesquelles leurs gérants ont parié. Analyser leur portefeuille avant toute décision d’investissement ne serait donc pas un exercice superflu. Cela permet de voir concrètement qu’elles sont les banques et assureurs qui ont été retenus.
En effet, si le secteur a retrouvé des couleurs, tous les acteurs ne se comportent pas de la même façon.
Côté assureurs, les craintes induites par les attentats de New-York sont pour l’heure écartées. Les dernières estimations tablent sur un coût global de l’ordre de 40 milliards de dollars qui sera certes une pilule difficile à avaler pour la profession mais qui en même temps justifie la remise à plat de ses tarifs.
Le monde de l’assurance a dû supporter au cours des dernières années plusieurs cyclones et catastrophes naturelles. En France, les assureurs avaient été touchés par les tempêtes survenues en période de fête de Noël il y a moins de 2 ans.
Cette fois-ci les assureurs n’ont pas tardé à réagir : dans les jours qui suivirent les attentats ils renégociaient la hausse les contrats couvrant les risques industriels. Et a moyen terme on s’attend à ce qu’ils restaurent leurs marges. D’où l’intérêt des investisseurs.
Reste à identifier les étoiles de demain. Un exercice prospectif toujours délicat à mener qui demande la plus grande circonspection. Comme toujours, une des méthodes les plus efficaces consiste à prendre le temps de consulter les portefeuilles de ces fonds. Mais dans cette catégorie, les gérants disposent souvent de nombreuses lignes en portefeuille.
Si plusieurs fonds comptent 40 à 60 lignes, certains fonds comme ceux de Fidelity ou d’UBS dépasse allègrement la centaine de lignes. Une situation qui permet de répartir les risques entre plusieurs actifs…
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