Quand un fonds a fait le plein

Lorsque les encours risquent de devenir trop importants, certains gérants décident de freiner les souscriptions…

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Un ticket à 20 millions d’euros, c’est ce qu’il faut dorénavant être prêt à mettre sur la table pour investir dans le fonds Orsay Développement. Sans oublier 5% de frais de souscription et encore 5% à la sortie… Autant dire que la mesure est dissuasive, et que c’est précisément le but recherché par la société de gestion.

Arrivé à un encours de l’ordre de 300 millions d’euros, le gérant de ce fonds qui privilégie les petites et moyennes capitalisations boursières souhaite garder les coudées franches et la maximum de souplesse. D’où la décision de freiner les souscriptions. Car lorsque les encours de ce type de fonds augmentent trop, le gérant n’a d’autres choix que de prendre des tickets de plus en plus lourds sur chaque valeur, au risque de faire décaler les cours sur des titres souvent peu liquides. Ou de multiplier le nombre de lignes de son fonds.

D’autres avant Orsay Développement avaient déjà mis en oeuvre un tel stratagème. Ou avaient purement et simplement suspendu les souscriptions, comme le fonds Agressor fut parmi les premiers à le faire en France

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A propos de l'auteur

Frédéric Lorenzini

Frédéric Lorenzini  est Directeur de la Recherche de Morningstar France.