Certes le chiffre d’affaires semestriel publié en fin de semaine dernière par le groupe de luxe est en retrait, à périmètre constant, de 3,2% ; mais compte tenu de l’effet de change positif et des acquisitions, à 8,77 milliards d’euros il ressort en hausse de 1,4%. Le fait est que le marché comme les observateurs ont bien réagi ; et ont pris en considération le fait que tous les segments de marché du groupe ne se sont pas comportés de la même façon.
Il est vrai que les ventes des marques de luxe du groupe de cosmétique ont souffert du ralentissement économique mondial et leur rentabilité s’inscrit en retrait à 11,9%. Mais c’est compter sans les marques grand public, comme Body Shop, qui ont mieux résisté avec une rentabilité pour le segment de l’ordre de 20%. Au total, l’Oréal dispose d’un portefeuille de marques bien diversifié avec de véritables barrières à l’entrée sur plusieurs de ses marchés. Ceci nous conduit a demeuré positif sur la valeur.
Le groupe dispose en effet des moyens de marquer l’écart avec ses concurrents en consacrant plus de 3% de son chiffre d’affaire au budget de R&D, et 30% à la publicité et à la promotion des ventes…
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